Rétrospective : Les Templiers 2013

Un compte-rendu retrouvé

Il faut toujours écrire ces comptes-rendus dans la foulée de la course. Ou bien alors prendre quelques notes, mais ne pas les perdre. Alors que je pensais l'avoir égaré, et que j'avais presque fait le deuil de l'écriture de "mes Templiers 2013", j'ai eu le plaisir de retrouver le petit calepin où j'avais posées mes impressions le soir même de la course. Voici donc quelques mots, pondus à chaud puis remis en forme, qui pourront donner envie (ou non) de s'inscrire sur l'édition 2014.

📷 Rétrospective : Les Templiers 2013 | Un compte-rendu retrouvé

C'était fin octobre, comme chaque année, le Festival des Templiers. Ce weekend il y a plusieurs courses, l'Endurance Trail qui dépasse 100km, le Marathon des Causses qui ne fait pas tout à fait 42km, et puis quelques autres courses, mais surtout les 73km du Grand Trail, l'épreuve historique, l'épreuve reine du Weekend.


La carte est © IGN, et le tracé provient de visugpx.com.

Sur le papier, c'est un trail de moyenne montagne avec 3400m de dénivelé pour une distance de 73km. En y regardant de plus près, le tracé part de Millau et relie les villages de Peyreleau, Saint André de Vézine, la Roque Sainte Marguerite et Pierrefiche pour terminer par le lieu dit de Massebiau avant d'en finir en montant jusqu'au Cade et la dernière descente à Millau.

Je suis venu en famille à Millau. Un de mes frères court l'Endurance Trail, mes deux belles soeurs le Marathon des Causses, ma soeur et son mec le petit Trail des Troubadours. C'est aussi de passer un bon moment en famille pendant les 3 jours que dure le festival des Templiers. Je suis le dernier à courir, les autres courses ayant lieu les vendredi et samedi.

Quelque-part au milieu du peloton avant le départ.

Il est 5h du matin et comme les 3000 autres coureurs du Grand Trail, je me place dans le pack. Au pifomètre comme je le fais d'habitude, j'essaie de me positionner dans le premier tiers du peloton, ce qui est en général ma position à l'arrivée. Ça me permet de me caler sur l'allure des gars qui ont grosso modo mon niveau. Il fait assez doux, et la météo annonce un temps idéal.

La musique d'Era annonce le départ, il est 5h15. Je ne suis pas très fan de la musique, enfin je ne ressens rien de particulier, c'est étrange. Tout au plus les fumigènes mettent de l'ambiance, peut-être suis-je encore un peu endormi. Je passe devant les miens qui me voient à la dernière seconde, puis me voilà seul. Comme d'habitude, le contraste est fort, quelques centaines de mètres après le départ, tout devient calme. Il y a bien quelques stressés qui compensent entre eux en sortant deux-trois blagues, mais globalement les seules choses qui résonnent sont les pas des coureurs et le floc-floc des poches à eau.

C'est parti, je fais coucou.

Premier kilomètre : "bip, bip, bipbip, bipbipbipbiiiiiiiiip" les GPS presque synchrones sonnent en même temps la première marque. Je suis à 4'50" au kilo... sur la consigne de quelques-uns disant : "il faut partir vite pour éviter les bouchons de la première côte". C'est le rôle des 3 premiers kilomètres de bitume le long de la rivière, dérouler la pelote.

On arrive donc à la côte de Carbassas : 430m de montée sur 3km. On est tous frais, ça se monte comme un rien, mais j'aimerais pas l'avoir en fin de course. J'essaie de faire une ou deux photos de l'enfilade de frontale, mais j'ai du mal. Tant pis, je ne suis pas là pour la photo, on verra lorsqu'il fera jour.

Dans la côte de Carbassas, photo pour le souvenir, les frontales derrière moi et encore plus au loin.

Le terrain qui suit est plat, le sol est tendre, on est sur le plateau. 12-14km jusqu'à Peyreleau. J'ai un peu de mal à trouver ma vitesse, je suis pris dans celui du peloton que je trouve un chouilla rapide autour des 5'30". J'ai d'ailleurs le ventre qui se plaint, pas nauséeux mais presque. Je me laisse un peu doubler, j'en rattrape d'autres, chacun se cale sur son rythme. On finit par sortir de la nuit, c'est le début d'une journée qui s'annonce pour tout le Monde, belle pour certains, douloureuse pour d'autres. Je commence à mieux aller lorsque j'éteins ma frontale.

Dans la descente juste avant l'arrivée à peyreleau, ma cheville vrille, deux fois à 5 minutes d'intervalle. C'est étrange, ça ne m'arrive presque jamais, une sorte d'avertissement heureusement sans conséquence. Ce n'est pas le cas par contre de ce gars qui provoque un petit bouchon juste devant moi. Quelques personnes autour de lui, il a la tête en sang... mais il parle tout seul en se traitant de tous les noms. Ca va.

Premier conseil : attention à la descente vers Peyreleau, l'aube se lève, on ne voit pas tout à fait bien, le sentier est un single-track, les rochers sont glissants à cause de la rosée, et tout le monde encore frais et nerveux pousse à la sur-vitesse.

Peyrelau. 26km - 2h29' - 1022ème

Au ravito de Peyreleau, il est 7h45. Je suis pas au mieux étrangement alors qu'on en n'est qu'au début. C'est drôle comme le mec en vert derrière me ressemble...

Je retrouve le bitume en entrant dans Peyreleau. Les spectateurs sont là, souvent pour un ami ou un parent. Les applaudissements, un vrai plaisir. Je trouve Noé et Guillaume avec sa webcam.

Guillaume: "Alors ça va?"
Moi: "Ouais, moyen, un peu mal au ventre, mais ça va".
Je retrouve la famille au ravito. Olivier me dit que je vais trop vite.
Olivier : "Tu vas trop vite".
Juste à ce moment, Gilles arrive, ce qui confirme ce que vient de me dire Olivier.
Olivier : "Tiens tu vois, t'es avec Gilles, tu vas trop vite".
Et moi : "Ah oui non, je vais trop vite".

OK, là je dois vous expliquer. Gilles, c'est le Dirlo de l'UASG section athlétisme, trailer un chouilla expérimenté genre 8 UTMB à son actif et marathonien en 3h. En gros, quand Gilles dit un truc on écoute, et s'il fait un choix on fait pareil. Sauf ici, car si moi j'arrive en même temps que Gilles, c'est que je vais trop vite.

Je repars de Peyreleau. Prochaine étape Saint André de Vézine dans 10km, mais d'ici là il faut remonter sur le plateau, avec 420m de d+ sur 5 kilomètres. C'est ici le vrai début de la course à mon sens. Ca bouche un peu dans la montée, mais le rythme me convient. Je me cale dans un petit groupe sans essayer de doubler et je fais toute la montée comme ça. Je suis moyen, et bienheureux lorsque le replat arrive. Je relance sur la large piste et je double quelques coureurs.

Je profite de l'endroit lorsque je passe dans le lieu dit de La Roujarie puisque 2 jours auparavant j'y suis resté un moment voir passer Olivier en plein Endurance Trail. J'arrive ainsi à Saint André, plutôt bien après 36km de course matinale. Il est 9h20, mes nièces m'accompagnent sur les quelques dizaines de mètres avant le ravito, c'est très sympa.

Saint André de Vézine. 36km - 4h04' - 978ème

J'entre dans Saint André avec mes nièces chéries. Quel contraste ces arrivées au ravito. On est seul pendant des kilomètres, pas un bruit, en pleine introspection autistique, puis tout à coup les gens, la fête, les applaudissements, les proches.

Ravito
"Hey Vincent, ça va t'es en forme !?"
Je me retourne, c'est Gilles!
Moi: "Tiens t'es là, je pensais que t'étais devant". Dans ma tête vous l'avez compris je me dis : Tu vas trop vite Vincent...

Je laisse Gilles discuter avec un des bénévoles qui sert du coca. Il s'énerve parce que c'est un pauvre cola de chez Lidl et que quand même ils pourraient servir du vrai coca de chez coke® quoi merde, et qu'il veut parler au responsable. C'est Gilles.

Je sors du ravito et je retrouve la famille. On est content, mais Olivier me dit que je vais trop vite.
Olivier: "T'es encore arrivé en même temps que Gilles, tu vas trop vite".
Moi: "ouais je sais, je crois que je vais trop vite".
J'adore discuté avec mon frangin, on parle vitesse.

Du coup je repars tranquillement, d'autant plus que les paysages qui arrivent sont parmi les plus beaux du parcours. J'ai un petit trou de mémoire après Saint-André, je ne me souviens plus trop du terrain. Sauf évidemment en arrivant à Roques Altes et ses célèbres chaos et structures calcaires. Le sentier est agréable, en crête, et on peut voir assez loin sur les gorges et jusqu'au Viaduc. C'est très beau, je suis en forme et je prends mon temps en faisant quelques photos, en me décalant du sentier pour voir les coureurs.

Quelque part sur les causses, au loin le viaduc de Millau.

Roques Altes, bonne ambiance générale.

De temps en temps, surtout à Roques Altes parce que c'est beau, un photographe de l'orga.
En guest star, Gilles!!!
Et Bibi qui se concentre devant le photographe :)

On commence à descendre vers La Roque Sainte Marguerite. Parfois on fait pipi.

On continue en belvédère et on commence la descente vers la Roque Sainte Marguerite. Le sentier est un single où il est difficile de doubler, d'autant plus que c'est très caillouteux. Le rythme est un chouilla lent sur la descente, mais je me dis que c'est aussi une manière de gérer. Je ressens quand même une petite lassitude, collé derrière le coureur de devant sur un faux rythme, et je suis content d'arriver en bas en entrant dans le village et dérouler sur le bitume.

La Roque Sainte Marguerite. 43km - 5h30'

Dans une ruelle de La Roque, longeant la Dourbie, avec Julie. Je suis bien, j'ai réduis le rythme, tout roule.

L'ambiance dans le village est super sympa. Comme si les supporters n'étaient pas encore vraiment levés à Saint André, ici les petites ruelles accentuent l'effet du monde. Les applaudissements, j'adore. Un signe à la famille, et sans m'arrêter je poursuis jusqu'au pont accompagné de ma soeur Julie en petites foulées. Je retrouve Olivier et mon Père, et même s'il n'y a pas de ravito ici je profite du point d'eau pour faire le plein. Je suis bien, même si on a déjà dépassé la mi-course. Mon team me dit qu'ils ne seront pas au prochain ravito de Pierrefiche mais plutôt au pont de Massebiaux. Je dis ok, les quitte en traversant le pont, et je les vois une dernière fois entre les arbres en montant dans la forêt.

Il y a 2 ans je prenais une photo d'Olivier et de son collègue Aurélien montant au même endroit.

Je monte en gérant, encore une fois en prenant un train de coureur et en les laissant imprimer le rythme. Autant j'aurais pu doubler dans la descente de La Roque, autant ici je dois insister pour suivre celui qui me précède. Une fois sur le plateau, je suis un peu mieux mais je reste dans ma logique économe. Je mange régulièrement, mais surtout je bois beaucoup comme je fais souvent.

Pierrefiche du Larzac. 50km - 6h36 - 1070ème

J'arrive à Pierrefiche en pleine forme et je reste peu de temps au ravito. Même s'il reste encore 35km, et que j'ai conscience que je peux encore me prendre un gros coup de barre, je décide de hausser le rythme. Sans vraiment m'en rendre compte le classement m'indiquera à posteriori que j'ai perdu une centaine de place sur les 15 derniers kilomètres (entre les pauses photo, la descente un peu lente vers la Dourbie, l'arrêt à La Roque Sainte Marguerite qui n'était pas forcément nécessaire).

Je repars donc de Pierrefiche le couteau entre les dents, comme pour me rappeler qu'il s'agit quand même d'une course. Je double franchement plusieurs coureurs avant d'arriver vers la première descente qui replonge vers la Dourbie. Là pour le coup, je décide de ne pas rester dans le train que je rejoins, et j'enchaîne en dépassant plusieurs groupes. C'est très agréable. En pleine confiance j'annonce les "je passe à gauche" d'une voix franche, et je remonte ainsi 4 ou 5 petits groupes pendant les 5km de descente. C'est génial et certainement un des meilleurs moments de la course.

Conseil pour ceux qui sont en forme : ne pas hésiter à gueuler un grand coup quand on veut doubler. A GAUCHE. Ca nettoie bien les singles.

Le parcours remonte une nouvelle fois avant de redescendre vers Massebiau. Je suis toujours bien et même surpris de continuer de reprendre des gars dans la montée alors que je n'aime pas monter. Je suis encore plus surpris de me faire doubler vivement par une nana qui était dans un des derniers groupes de la descente. Après coup, j'apprends que c'est Mathilde (qui court avec l'UASG), olivier me le dira plus tard.

Dans la dernière descente qui mène à Massebiau je continue mon entreprise, je suis avec un autre gars qui me suis de près. On discute, on se raconte notre course, le début de nuit, les derniers kilomètres où on se sent mieux. Je lui demande s'il veut passer devant, il me répond que le rythme lui convient, on déboule. On arrive ainsi à Massebiau en binôme d'attaque, en doublant encore une dizaine de gusses, c'est excellent.

Massebiau. 63km - 9h35

Juste après le pont de Massebiau, avec Noé, encore plutôt en forme.

J'arrive à Massebiau accueilli par Noé. Il a remonté le sentier et il m'accompagne en courant sur quelques centaines de mètres jusqu'au pont. De l'autre coté du pont, le point d'eau qu'on attend tous. Il n'y a pas de ravito ici, juste de l'eau, mais je décide de m'arrêter un peu.

Le faux ravito de Massebiau, avec mon coach.

Olivier est là. Je m'assois et lui passe mon sac. Sans que je lui demande, il remplit la poche à eau. Je mange une dernière barre de chaisplusquoi et 2 gels en décidant que je ne m'arrêterai pas au Cade. En fait, je trouve que le ravito serait mieux ici à Massebiau qu'au Cade (message au logisticien des Templiers). Je discute aussi avec Olivier.

Lui: "Tiens ya Mathilde qui vient juste de passer."
Moi: "Qui ça?"
Lui: "Mathilde tu sais, la fille du club qui court, je t'ai dit".
Je réponds vaguement que oui ya une fille qui m'a doublé dans la montée, puis comme il voit que je suis un peu ailleurs, il me demande comment je me sens.
"Ca va, je commence à sentir la distance, j'ai pas mal accéléré depuis Pierrefiche, peut-être un peu trop, mais je pense en avoir encore sous le pied".
Lui: "Oui, c'est bien, mais méfie-toi quand-même, la montée du Cade est assez raide. Tu verras, y'a plein de vomis un peu partout".
Puis il termine par: "Mais bon, une fois que t'es au Cade, c'est gagné, ya plus que de la descente".
Etrangement, il me semblait qu'il y avait encore une montée assez raide juste avant l'arrive, mais bon, ok soit...

Je repars ainsi pour le dernier assaut. La montée est raide, effectivement. Je vois donc aussi des gars qui vomissent. Dans un virage, un autre plié en deux. Puis derrière moi à mi-pente, le gars qui me suivait depuis le début de la montée. Je monte au cardio, pas tant en regardant ma montre, mais plutôt au feeling en me disant que de toute manière c'est la dernière montée, un cran en dessous de l'overdose. L'arrivée n'est plus très loin, et très classiquement je deviens un compétiteur. Alors que je me fichais de perdre des dizaines de places quand je prenais mes photos à Roques Altes, ici hors de question de me faire doubler. Du coup, je suis presque à bloc.

Dans la montée du Cade, au début, en tête de mon petit groupe.

Juste avant le Cade une fois sur le plateau, le terrain redevient plat et je me force à relancer. Je double encore du monde à cet endroit où en général on préfère marcher, juste marcher jusqu'au ravito. Sur 500m je double 10-20 personnes, ou peut-être moins car il y avait aussi des accompagnants venus à la rencontre de leur coureur.

Le Cade. 66km - 10h25 - 827ème

J'arrive au Cade. Je beep mon dossard, bois 2 verres de coca, et je ressors tout de suite. Je note à peine que l'endroit est sympathique, une vieille ferme en pierre dans une petite clairière au milieu des pins. Dans ma tête, il reste quelques kilomètres du terrain que je préfère, de la descente. Alors j'envoie.

Je suis lancé et comme prévu la pente augmente puisqu'il faut redescendre sur Millau. Sauf qu'à un moment on tourne sur la gauche, ça descend encore plus, c'est même abrupte au point que des cordes ont été installées pour aider les coureurs. Un gars déboule à fond la caisse, comme s'il venait de partir, en passant en total hors piste, instant surréaliste quand on est quand même tous un peu fatigués.
Au bout d'un moment, je comprends qu'on n'est pas dans le bon sens, et qu'il va bien falloir remonter. Je demande à un coureur qui me le confirme, "oui, il faut remonter jusqu'en haut de la Poncho" me dit-il

Mémo : Si un gars qui a fait l'endurance trail vous dit qu'après le Cade ya plus qu'à descendre, ne pas l'écouter. Pour lui oui, il n'y avait qu'à descendre. Mais sur le Grand Trail, il y a encore une belle montée, courte mais bien raide.

Je suis au pied de cette dernière montée alors que dans ma tête c'était fini. J'avais surtout un peu forcé dans la montée du Cade, et là jai du mal. Je trouve même ça très dur alors qu'elle doit à peine faire 1km, c'est toujours ainsi en fin de course, la distorsion. Je veux des bâtons, je me demande s'il me manque pas un gel ou deux, ou si je ne paie pas un peu mon passage éclair au Cade. Je me fais doubler par deux gars que j'arrive malgré tout à suivre à distance. Une fois en haut, c'est le soulagement.

J'attaque la dernière descente, cette fois j'en suis sur. Je suis surpris de pouvoir dérouler aussi bien alors que la montée était si dure, doublant les quelques uns qui m'avait repris dans la côte, et surtout avec autant de facilité. J'entends les bruits de l'arrivée au loin, le speaker dans son micro. Je sors de la forêt et je découvre Millau, le Tarn. Noé est venu à ma rencontre, et descend avec moi le dernier kilomètre, à fond. C'est génial, jusqu'à l'arrivée où les filles m'attendent et m'accompagnent pour franchir la ligne.

Avant dernier virage.

C'est l'arrivée.

pfiou mais content, avec Dominique Chauvelier au micro

En conclusion, je suis super content de ma course. A force de dire que je suis peut-être parti un peu vite, je me demande au regard de ma bonne forme sur la fin surtout en descente si c'était bien le cas. Encore une fois, le plus difficile sur ce genre de course est de gérer l'effort pour la durée. J'ai peut-être trop ralentis entre Saint André et Pierrefiche.

Coté matos, c'est sans doute la dernière dois que je cours avec un camelback sur une longue course. C'est tellement chiant à remplir au ravito... dorénavant, ça sera avec un système de bidons sur les épaules en complément. Je n'ai pas eu d'ampoules même si quelques échauffements me l'ont fait penser. Pas de soucis d'alimentation, bien profité du salé y compris le Roquefort aux ravitos. J'ai beaucoup bu au point de m'arrêter 3 fois pour pisser (au début après la première montée, et lors de la toute dernière montée en guise d'alibi pour faire une pause).

Et pour terminer, assez content de mon finish.

Ravito Distance Temps Position
Peyreleau km26 2:29:29 1022ème
StAndré km36 4:04:02 978ème
Pierrefiche km50 6:36:12 1070ème
Le Cade km65 10:25:47 827ème
Arrivée km73 11:53:48 778ème

En résumé, beaucoup de plaisir, super ambiance, et envie de revenir pour l'Endurance. Et en bonus la vidéo de ma course filmée par Guillaume, avec donc moi-même inside :)