Confort, amorti et stabilité !
Aujourd’hui, je vous parle de la Brooks Caldera 8. Visuellement et techniquement, cette 8e version ressemble beaucoup à la précédente, la Caldera 7 et très honnêtement, les différences sont minimes. Mais j’ai quand même pris le temps de détailler, de les comparer et surtout de la tester sur le terrain autour de chez moi en Savoie. Voici mon avis sur les Brooks Caldera 8.

📷 Le test des Brooks Caldera 8 : continuité assumée pour l'Ultra | Confort, amorti et stabilité !
Caractéristiques Brooks Caldera
- Poids 306g
- Drop 6mm
- Prix catalogue 150€
- Talon 33mm
- Méta 29mm
- Mousse DNA LOFT v3 - EVA expansé à l'azote
Usage: Les Brooks Caldera sont très amorties, et stables, pour les longues distances, mais sur terrain pas trop technique, et pour ceux qui aiment le drop faible. Amorti maximal.
Points forts: Confort, accroche sur le sec, amorti
Points faibles: Un peu juste sur les terrains techniques et le gras
Note: 4.25/5
La Caldera, c’est la chaussure maximaliste de chez Brooks. Elle "trône" en haut d'une gamme qui contient relativement peu de modèles. Je les ai tous testés : la Catamount Agil, la Catamount 4, la Cascadia 18 (faut-il la présenter) et donc cette Caldera 8.

Très amortie, très enveloppante, elle s’adresse clairement à celles et ceux qui partent sur un ultra-trail, les longues sorties, ou simplement les coureurs qui cherchent du confort et de la sécurité sous le pied. C’est un modèle que je recommande à cet usage, comme les Trabuco Max 4 ou les Hoka Mafate Speed 4.

La Caldera 7 ci-dessus, la Caldera 8 ci-dessous

La version 7 de la Brooks Caldera m’avait laissé une excellente impression — probablement dans mon top 3 des meilleures chaussures d’ultra-trail ces dernières années. Alors cette 8, forcément, j’avais envie de la tester pour confirmer (ou non) ces sensations.
Caractéristiques techniques
On retrouve une semelle très épaisse, composée du DNA Loft v3, une mousse EVA infusée à l’azote, comme c’est souvent le cas aujourd’hui dans les modèles amortis. Pas de supercritique ici, pas de carbone, juste un EVA bien moelleux, stable et confortable.

Le poids reste raisonnable pour ce type de chaussure : 308 grammes sur ma balance (en 42.5). C’est dans la moyenne des modèles conçus pour l’ultra, même si certaines chaussures plus dynamiques ou plus récentes descendent sous la barre des 300 g. Niveau drop, on reste aussi sur quelque chose de classique pour une chaussure d'ultra, 6 mm.

À l’avant, une bonne protection avec du TPU pour encaisser les chocs et protéger contre les cailloux. La languette est simple, fine, pas trop rembourrée, avec un petit passant pour caler les lacets. À l’arrière, un contrefort structuré, bien enveloppant, avec de la mousse.

Sur le terrain
Le confort est immédiat. Le chausson est large, le pied a de la place sans pour autant bouger à l’intérieur. C’est une chaussure très posée, qui inspire confiance. L’amorti est moelleux, surtout sous le talon. On est clairement sur un usage typé ultra, pour courir longtemps sans se faire mal.

Côté stabilité, la largeur de la plateforme joue un rôle clé. La semelle est très large, peut-être même plus que la moyenne. Ça limite fortement les bascules latérales, même sur les dévers. Le pied reste calé, la chaussure ne vrille pas. En terrain technique, évidemment, il faut rester vigilant - comme avec toutes les chaussures très amorties - mais globalement, la Caldera 8 se comporte très bien.

Je n’ai pas constaté de problème particulier au niveau de l’accroche. Les crampons sont identiques à ceux de la V7, et la gomme fait bien le travail sur sol mixte : terre, cailloux, un peu d’humidité. De toute façon, aujourd’hui, la plupart des semelles sont fiables ; les différences se jouent à la marge, et beaucoup plus en fonction du terrain que du modèle.
Le chaussant semble très légèrement grand : une demi-pointure en moins pourrait être envisageable si vous étiez déjà à la limite sur la version 7.

Petit bémol potentiel : avec un chaussant aussi enveloppant, si on vrille malgré tout, le pied ne bouge pas dans la chaussure… mais c’est la cheville qui peut trinquer. C’est le revers d’un bon maintien. Il faut en être conscient.
Les différences avec la Caldera 7 sont ténues. Même semelle extérieure, même mousse. Quelques ajustements cosmétiques : la petite languette à l’arrière a remplacé le scratch pour guêtres (que je n’ai jamais utilisé, soit dit en passant).

En conclusion
La Brooks Caldera 8 reste dans la droite lignée de la V7. Ce n’est pas une révolution, mais c’est plutôt une bonne nouvelle : la chaussure était déjà très réussie. On est sur un modèle ultra-confortable, très rassurant, stable, bien adapté aux longues distances et aux terrains variés. Elle ne conviendra pas à ceux qui cherchent la performance pure ou la légèreté (évidemment), mais pour la majorité des coureurs qui visent l’ultra en confort, c’est une option très solide.
Pour terminer, n'hésitez pas à consulter le comparateur rundeals.fr, un service Journal du Trail, qui liste plein d'avis sur le matériel de trail et de course à pied, mais aussi les promos sur les Brooks Caldera (entre autres).
Si vous l'utilisez, vous contribuerez à faire vivre Journal du Trail, merci à vous.