Boney Mountain Run 2018

En ce 21 janvier je suis au début d'un roadtrip d'une quinzaine de jours qui va me mener de Los Angeles jusqu'au Parc National de Joshua Tree en faisant une large boucle par la Vallée de la Mort et le désert de Mojave. Je trouvais dommage de ne pas profiter du voyage pour m'inscrire sur une course et c'est ce Boney Mountain Run qui est sorti du chapeau. Sur la route en direction de la Vallée de la Mort, et le lendemain de mon arrivée en Californie, c'était parfait.

Le profil du Boney M

L'ambiance au départ est sensiblement différente de celle des courses de nos campagnes. Je ne sais pas s'il faut l'attribuer à ma perception biaisée ou à une culture différente de la course à pied, ou bien encore au naturel communicatif des Américains, mais toujours est-il qu'il règne une excellente ambiance et une certaine sympathie sur la ligne de départ.

Pas mal de chaussures Altra sur les courses américaines, je l'avais déjà constaté sur la Tahoe 200.

Je film évidemment. N'hésitez pas à regarder la vidéo pour vous donner une idée de l'ambiance :)

Ce jour là j'étais sans doute le seul français engagé au milieu d'une centaine de coureurs de la région. Nous avons tous rendez-vous sur un parking où on retrouve  2-3 petits stands, l'un faisant la promotion de barres de céréales "organic" (on ne dit pas bio ici), l'autre celui d'un magasin de running avec des Salomon et des Garmin. Ça parle Américain!

Après un bref brief qui mélange recommandations sur le parcours et allusion au match de baseball qui a lieu plus tard dans la journée, on s'élance sur la piste en direction des collines qui nous font face.Le terrain est sec, pourtant c'est l'hiver. Je me souviens de mes leçons du collège où j'apprenais que le climat de Californie est méditerranéen, effectivement.

Je prends pas mal de plaisir à courir, et je filme en commentant un peu tout. Évidemment je le fais en français et ça doit surprendre mes camarades. Pour en profiter au maximum, et un peu comme à mon habitude je réduis dans les montées pour vraiment envoyer en descente. Et je filme en descente, en employant un anglais certainement inapproprié pour indiquer "à gauche" ou "à droite", la preuve étant que le coureur se retourne presque à chaque fois où se trompe de côté...

On termine les 21km par une longue descente et le même faux plat du départ, jusqu'à la ligne d'arrivée. Je discute avec la coureuse avec qui j'ai partagé la fin de course, elle gagne en V1. On a le droit à une jolie médaille, et les meilleurs barres du monde: des CliffBar!

Dans la dernière montée derrière ma camarade de fin de course qui termine 1ere V1

Un heure plus tard, j'étais déjà sur l'autoroute en direction de la vallée de la Mort pour la suite de mon voyage (à lire sur Journal du Trek!).

Je tiens à remercier l'Office de Tourisme de Californie et la compagnie Norwegian qui m'ont aidé à monter ce projet.