Test des Hoka Speed Instinct

Enfin plutôt une présentation pour l'instant

Avec la Speed Instinct Hoka signe l'arrivée d'un modèle bien différent de ce que la marque proposait jusqu'à présent dans sa gamme Trail. Le préfixe Speed pourrait faire penser qu'elle se range dans la même boîte que la Speedgoat, mais alors que cette dernière est une évolution progressive de la RapaNui, la SpeedInstinct à été développée sur une architecture totalement différente. En arrivant dans le showroom, j'ai cru voir un hybride entre une Columbia PeakFreak et une Brooks PureGrit.

📷 Test des Hoka Speed Instinct | Enfin plutôt une présentation pour l'instant

a défault de pouvoir faire un test des Hoka Speed Instinct, voici une rapide description en images réalisées hier lors de la visite d'un showroom présentant les nouveautés de la marque.

Les Hoka Speed Instinct sont visuellement assez différentes des autres modèles de la marque.

Hoka est entrain de s'affranchir de son image d'origine. Les Mafate et autres Conquest sont toujours présentes et équipées de leur énormes semelles, mais avec cette SpeedInstinct (et la Tracer côté route) la marque ammorce la conquête des esprits sceptiques ou réfractaire aux gros amortis.

Les chiffres: drop de 3mm (23 à l'arrière, 20 à l'avant), 260g.

La semelle remonte légèrement sur les cotés, ça c'est nouveau et devrait améliorer la longévité.

Je n'ai pas eu la possibilité de les chaussure, seulement rapidement manipulées. Ma première impression: une certaine rigidité/ fermeté de l'avant qui semble aller dans le sens du descriptif produit, une chaussure plutôt légère et tonique.

Cette photo est un peu trompeuse car le drop est faible. 3mm. On voit aussi la différence de matière au niveau de l'amorti entre l'avant et l'arrière.

L'architecture est aussi assez différente. Le mesh semble fait d'une seule pièce, la semelle en R-Mat plutôt camouflée sous une semelle extérieure assez englobante. Plus de latéraux en tout moux au ras du sol mais une semelle en caoutchouc qui remonte légèrement sur le pourtour qui pourrait améliorer la robustesse et la longévité du produit (pas le point fort Hoka).

La semelle est plutôt destinée aux terrains techniques, voire caillouteux, même si le r-mat est toujours apparent. Bonne impression.

Sur le papier, la SpeedInstinct est destinée à un usage sur terrains techniques (la semelle extérieure devrait gérer les cailloux), et ceux qui recherchent une chaussure légère et dynamique. Nouvelle "techno" aussi, selon les termes de la marque: le PRO2LITE qui offre une densité souple au niveau du talon et plus ferme et dynamique vers les metas.

On voit ici que le mesh est renforcé d'un treillis sur-imprimé. Je le vois comme un bon point, j'ai toujours des soucis de solidité avec Hoka.

Vue du dessus. Je suis curieux de voir ce que donne le chaussant.

J'espère pouvoir les tester rapidement, je vous tiendrai informés !

MAJ 24/08/2016

J'ai enfin pu récupérer un modèle de cette Hoka Speed Instinct. Les premières impressions sont excellentes même si je n'ai pas encore eu l'occasion de courir avec. Je n'ai pour l'instant que marcher avec. Le chaussant est assez près du pied, ce qui est assez propre aux chaussures Hoka en général. La grosse différence se situe bien sur dans l'épaisseur de la semelle et la la sensation générale est celle d'une chaussure de trail plutôt nerveuse et à priori dédiée aux terrains techniques et aux courtes distances. C'est bien l'objectif de la marque avec ce modèle.

Quelques photos de la Speed Instinc

Le premier modèle que j'ai eu entre les mains était bleu, celui-ci est jaune et orange. J'aime assez, et le treillis imprimé sur le mesh qui a sans doute pour objectif de le renforcer est plutôt stylé.

Les Hoka Speed Instinc, en jaune et orange.

Pare pierre assez discret.

Le profil des crampons destine la chaussure à un usage sur terrain plutôt sec. On n'est sans doute pas sur le même grip que les Hoka SpeedGoat.

Hoka a définitivement laissé tombé les lacets autobloquants pour des lacets classique.

La languette est plutôt épaisse, plus que sur les Hoka Challenger.

La chaussure a vraiment une bonne allure, sans doute une des plus belles Hoka.

Ce treillis est assez révélateur des problèmes que Hoka connait sur ces modèles depuis plusieurs années. En dehors d'un style plutôt réussi, je suppose que l'objectif ici est de renforcer le mesh. A suivre.

Je trouve le chaussant presque étroit, comme sur beaucoup de Hoka. La paire que je teste est même presque trop serrée pour mon pied droit (assymétrie due à un modèle de préè-série) et pour les tests j'y ai glissé des semelles déjà formées à mon pied.

La plateforme est nouvelle. La semelle remonte sensiblement sur les cotés (on le voit aussi sur la photo suivante) ce qui devrait assurer une meileure longévité. A suivre.

On pourrait penser que le talon est instable, à première vue. Ce n'est pas le cas, avec le faible drop de 4 et une foulée médiopied on se sent bien.

En zoomant un peu...